Né en 1951 en Normandie, il s’oriente dès 1973, après un parcours scientifique, vers des études artistiques au sein de l’école régionale des Beaux-arts de Rouen. Son mémoire sur : « l’histoire des polyèdres » l’amènera au diplôme en 1978. Il intègre aussitôt celle-ci en qualité de professeur de géométrie/perspective. Dès lors son temps est partagé entre l’enseignement supérieur en École d’Art (ESADHaR) et son travail plastique.

En janvier 2023, il est membre fondateur du Collectif Art Concret, CAC Normandie. Il poursuit sa recherche sur les questions de Forme et d’Espace. Il s’est cristallisé sur l’un des cinq polyèdres de Platon, mettant l’accent sur l’architecture de ce volume régulier. Ce cube engendre l’espace créant l’illusion de la réalité.

Il prône le rationalisme et la ligne, le retour à la simplicité pour montrer l’essence des choses. Ces polyèdres construits à partir des codes perspectifs de la Renaissance s’inscrivent dans le mouvement minimaliste.

Ces volumes apparaissent comme des ombres ou des reflets dans le miroir, telle est la théorie platonicienne des apparences et des fantômes, essence de son travail.

De là nait toute sa réflexion philosophique sur la réalité, l’apparence, l’approche de la vérité, mais également son intérêt pour la mythologie et la cosmogonie.

Médium et technique

C’est ainsi que la ligne crée un cube, et que le découpage de cette ligne met en évidence l’équilibre entre le plein et le vide. Il utilise essentiellement le rouge et le noir, premières couleurs maîtrisées, en y associant le blanc pour son symbolisme.

Les œuvres qui donnent forme à l’idée se déclinent sous forme de tableaux, bas et haut- reliefs, mini-œuvres portables. Ses premières créations en papier prennent naissance suite à un protocole complexe, après quelques études sous forme de croquis préparatoires, suivies d’étapes nécessaires à l’élaboration et la concrétisation de l’œuvre.